Tennis. Interview - Serena Williams : "Il est difficile de me battre"
Par Anne MAQUIGNON le 28/01/2016 à 07:49
Vidéo - Open d'Australie 2016 : Serena piétine Radwanska
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Une fois de plus, une fois encore, Serena Williams n'a pas eu de pitié pour son adversaire en demi-finales de l'Open d'Australie. L'Américaine a gagné son ticket pour la finale de Melbourne en seulement deux sets face à Agnieszka Radwanska. La numéro un mondiale est revenue sur ce match en conférence de presse, mais aussi sur sa domination sur le tennis mondial. Angelique Kerber, l'Allemande, l'attend en finale de l'Open d'Australie, et elle n'aura rien à perdre. Serena en a bien conscience.
Qu'est ce que vous avez pensé de votre match ? Pensez-vous jouer de mieux en mieux de match en match ?
J'ai bien joué au début du match, surtout dans le premier set. J'étais capable de jouer et de faire tout ce dont j'avais besoin de faire. Je frappais les bonnes balles, ne faisais que peu ou pas de fautes, ce qui est très difficile de jouer comme ça, mais c'est une bonne chose.
Vous avez annoncé sur le court, à la fin du match, être surprise d'être en finale de l'Open d'Australie. Pourtant, c'est votre septième finale, être vous vraiment surprise ?
Ce qui est sûr, c'est que je pensais que ça allait être un match difficile contre Radwanska. Je veux dire, je n'ai jamais pensé que j'allais perdre et sortir dès le premier tour du tournoi, mais en même temps, je n'ai jamais pensé avant que j'allais arriver jusqu'en finale, ou autre. Je joue juste vraiment match après match.
Ces derniers temps, vous avez gagné huit des douze derniers tournois du Grand Chelem, vous conservez votre place de numéro 1, les face-à-face avec vos adversaires sont incroyables. Pouvez-vous nous parler de cette domination ? Est-ce qu'elle vous donne satisfaction ? Est-ce que vous vous accordez le droit de réflechir à tous ces records ?
Pas vraiment vous savez, pas encore. Je sais que quand je joue des adversaires coriaces, des rivales qui m'ont déjà battue, je suis capable de faire les choses. C'est tout ce sur quoi je suis concentrée. J'ai toujours dit que quand je faisais de mon mieux, il est difficile de me battre. Est ce que j'ai fait de mon mieux tout au long de ma carrière ? Je ne sais pas, mais j'ai vraiment essayé de beaucoup travailler pour arriver là où je suis aujourd'hui.
Vous allez jouer Kerber dimanche. Quelles seront vos pensées lors de ce match, qui est aussi sa première finale en Grand Chelem ?
Il ne faut pas sous estimer Kerber. Elle m'a déjà battue avant, et d'une belle manière. Je sais qu'elle apporte beaucoup au jeu, qu'elle se donne. Je n'ai pas joué beaucoup de gauchères encore, mais nous verrons. Je pense que ce sera vraiment un bon match, mais définitivement pas facile. Elle a déjà prouvé cette année qu'elle voulait amener son jeu à un niveau au-dessus. Je l'ai entendue dire qu'elle voulait faire mieux dans les tournois du Grand Chelem cette année. Ca me fait dire que si elle se met en tête qu'elle peut faire quelque chose, elle y arrivera.
Sarah Rakotomanga et Kyrian Jacquet wild-cards FFT
