Tennis. Roland-Garros - Anton Dubrov, coach de Sabalenka : "On n'est pas tous comme Nadal"
Aryna Sabalenka est en finale de Roland-Garros pour la première fois de sa carrière. Ne pas y avoir encore figuré était presque une anomalie, après ses titres à l'US Open et l'Open d'Australie, et une domination sans partage sur dur. La Biélorusse a passé un cap, et avec la manière, puisqu'elle a pris le dessus sur la triple tenante du titre Iga Swiatek en demi-finale (7-6(1), 4-6, 6-0). Vendredi, à 24 heures de la finale contre Coco Gauff, son entraîneur Anton Dubrov et son entraîneur de haute performance Jason Stacy se sont livrés sur les secrets de ce tournoi réussi en conférence de presse. Mais il reste à une marche à franchir...
Vidéo - Anton Dubrov et Jason Stacy avant la finale Sabalenka-Gauff
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"C'était un match formidable contre Iga, mais pas une énorme victoire"
"Tout d'abord, il fallait la convaincre de croire qu'elle pouvait le faire" a confié Anton Dubrov, sur ses performances sur terre battue. "Au départ, le plus grand obstacle avant que l'on arrive, c'était que tout le monde lui a dit : tu ne pourras pas réussir sur terre battue. Elle s'était convaincue qu'elle n'arriverait pas à gagner sur terre battue. On lui a dit : pourquoi pas en fait ?" a poursuivi Jason Stacy, élément majeur de la Team Sabalenka. "C'était un match formidable contre Iga, mais pas une énorme victoire. on est dans le contexte d’un tournoi, tant que l’on n’est pas arrivé au bout, le travail n’est pas fini. Donc, on n’a pas d’émotions très fortes pour l’instant. On a franchi une prochaine étape avec brio, mais il faut maintenant affronter la prochaine étape."
"La finale de l'US Open 2023 contre Gauff ? C'est inutile, on a rejoué contre Gauff depuis"
Battue par Coco Gauff en finale de l'US Open 2023, Aryna Sabalenka devra battre l'Américaine, cette fois à Paris. "Il y a deux ans, ce qu'il s'est passé, c'est inutile. On a joué contre Coco après, plusieurs fois. Il faut se concentrer sur nous-même et regarder les matchs joués par Coco cette semaine. Ce sera un nouveau départ. Dans notre équipe, on n'a pas envie de lutter contre un stress, mais pas non plus d'alimenter. On ne dira jamais qu'il n'y aura jamais de stress sur le court. Acceptons et regardons exactement où nous pouvons le contrôler. Personne n'est parfait. Il faut accepter le stress tel quel, ensuite voir comment je peux m'adapter physiquement, pour ensuite revenir à l’équilibre sur le plan mental, et ensuite avancer."
"Il y a toujours des déceptions... On n'est pas tous comme Rafa, avec 14 titres !"
Le rôle détenu par les deux hommes est capital, et malgré les titres à répétition de la n°1 mondiale, il n'y a pas beaucoup de temps pour la fêyte. "Quand tout le monde est dans la célébration, il faut que l’on pense à ce qui va se passer après : qu’est-ce qui a bien fonctionné, que faut-il améliorer, ce qui va se passer après. Pour avoir un niveau constant, surtout à un haut niveau comme cela, il faut toujours penser plus loin. Il ne faut pas oublier qu’elle n’aime pas perdre. S’il y a une opportunité de reprendre le dessus, elle aura toujours cette petite couche supplémentaire pour y arriver. Mais sur un parcours professionnel, il y a toujours des déceptions. On n'est pas tous comme Rafa, avec 14 titres !"
