Tennis. Roland-Garros - Coco Gauff sur la fin de Djokovic à 3h07 : "Ça n'est pas bon"

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"Finir tard, ce n'est pas bon pour la santé"

"Ce n'est pas bon pour la santé, ce n'est pas juste pour ceux qui jouent tard parce que dans ce cas, il faut reprogrammer tout", a-t-elle déploré. "Qu'est-ce qu'on peut faire maintenant ? Je sais que sur le circuit, il y en a qui disent que l'on pourrait avoir une règle disant que les matchs ne commencent pas avant une certaine heure. C'est le cas pour le WTA. Je ne sais pas si c'est le cas ici. Les matchs sont vraiment très longs. Dans ce cas, on pourrait changer de court, mais je sais que c'est difficile parce qu'ici notamment, il y a simplement un match la nuit. Les gens viennent parce qu'ils payaient leur ticket. C'est une question complexe. Ce qui compte, c'est la santé et la sécurité des joueurs. Dans ce cas, il serait mieux pour le sport, de façon générale, d'essayer d'éviter ce genre de match qui se termine après une certaine heure. Bien sûr, on ne peut jamais contrôler l'heure à laquelle un match va se terminer."

"Il faudrait écouter plus les joueurs car ils ont quelque chose à dire"

Elle a ensuite enchaîné sur le manque d'écoute des tournois et instances concernant les demandes des joueurs. "Je pense que les tournois peuvent parfois être compréhensifs. Certains comprennent mieux que les autres. Les organisateurs de tournois, je ne peux pas parler d'autres sports parce que je ne sais pas comment c’est organisé. D'une façon générale, il faudrait écouter plus les joueurs car ils ont quelque chose à dire. Il y a des petites choses que l'on pourrait dire, par exemple : beaucoup de joueurs se sont plaints des balles échangées trop fréquemment, notamment du côté hommes, on pourrait y penser. La sécurité et santé des joueurs, c'est une question. De façon générale, je n'ai pas envie de me plaindre trop parce qu'on a une chance. C'est un privilège de jouer là. Il y a beaucoup d'argent à la clé. Des personnes ont un vrai boulot, avec des conditions bien plus difficiles. C'est l'équilibre entre 2 choses. On pourrait améliorer la situation. Pour moi, ce qui compte, c'est que l'on peut travailler dessus de façon privée. Par exemple, ma famille peut venir m'aider. Si moi, je travaillais avec un autre boulot, je me dirais : ce n'est pas bien que les joueurs se plaignent. On peut dire les choses publiquement mais entre nous, je dirais que l'on peut mieux organiser les choses en amont. Je crois que les tournois font de leur mieux, les joueurs aussi. Il faut trouver le point d'équilibre entre les deux pour la santé et la sécurité de tous."