Tennis. Roland-Garros - Geoffrey Blancaneaux : "Je joue toujours bien, mais... "
La pluie a décidé de tout bousculer, mercredi, à Roland-Garros. Le cadet des soucis de Geoffrey Blancaneaux, qui s'est offert un bain de foule sur le court Suzanne-Lenglen fermé. Et il l'a bien rendu au public parisien, avec une victoire maîtrisé devant le Brésilien Thiago Seyboth Wild (6-3, 6-3). Huit petits jeux concédés en deux rencontres, et voilà le tableau final qui se rapproche pour le joueur de 26 ans, qui ne l'a atteint qu'une fois, en 2022.
Vidéo - Geoffrey Blancaneaux à une marche du grand tableau !
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Le tableau complet des qualifications messieurs de Roland-Garros ICI
"Je n'ai jamais vu autant de monde crier du début à la fin"
"C'était un match très complet. Dès que l'orage est passé, j'ai réussi à me relâcher et reprendre le plan de jeu que j'avais en tête. Du début à la fin, le match était parfait" s'est réjoui Blancaneaux, un an après avoir été battu au dernier tour des qualifications. "Le public m'a aussi beaucoup soutenu, donc c'est juste incroyable. J'avais déjà joué sur le Lenglen l'an passé, mais ce n'était pas aussi plein. Le match ne s'était pas déroulé de la même façon (défaite 6-2, 6-2 contre Hamad Medjedovic). Je n'ai jamais vu autant de monde crier du début à la fin, même pendant l'échauffement. Je suis juste heureux et épanoui d'avoir fait un match pareil devant tout le monde."
"S'il y avait cette ambiance tous les jours..."
Poussé par près de 10 000 personnes, les ambiances bien calmes du circuit secondaire s'évaporent le temps d'une semaine. "C'est pour ça que je travaille tous les jours, pour vivre ces moments-là, donc j'ai juste profité. À Roland, c'est particulier. J'ai toujours bien aimé les sensations. J'ai toujours joué pour jouer devant du monde, dans ces grands évènements. On se bagarre tous les jours en Challenger sans personne qui nous regarde, au fin fond de l'Afrique ou n'importe où, c'est très dur."
"On fait ça pour vivre ces moments-là, en bien ou en mal. Ces émotions nous resteront à vie. S'il y avait cette ambiance tous les jours, je continuerais encore plus le tennis et je profiterais beaucoup plus. Je reste frais pour le dernier tour et j'espère être grand tableau. Il faut toujours y croire. Je suis bien équilibré, épanoui dans la vie, et ça m'aide sur le terrain. Ne me parlez pas du tableau, je vais boire un petit coup et aller dormir." Le vainqueur du match opposant Valentin Vacherot à Nikoloz Basilashvili l'attendra vendredi.