Roland-Garros - Halep : "Il fait un peu froid, j'espère m'y habituer"

Bonjour Simona. On s'est parlé à Rome, c'était une semaine fantastique pour toi. Qu'est-ce que cela fait de revenir à Paris et d'être à Roland-Garros ?

J'adore cet endroit, ce tournement. Il fait un peu froid pour être honnête. J'espère m’habituer autant. Je me sens bien. J'ai confiance mais on ne sait jamais. Je vais prendre les choses au jour le jour. Donner le meilleur de moi, et être prête pour le tournoi.

Simona, quand vous étiez à Rome, vous avez dit que votre rêve cela a toujours été de rêver, et c'est arrivé. Est-ce qu’à Roland-Garros vous avez envie, vous rêvez de remporter le tournoi à nouveau ? Avez-vous encore des rêves étranges ou fous ?

Chaque tournoi que je joue je rêve de le remporter. Ici c'est spécial parce que c'était le premier Grand Chelem pour moi. Ce sera gravé toujours dans mon cœur. A chaque fois, j'ai le désir de jouer aussi bien que possible et d'aller aussi loin que possible dans le tableau. Chaque match est une lutte de tous les instants, peu importe le titre. Aujourd'hui, j'espère simplement déployer le meilleur jeu et rester sur le court aussi longtemps que possible.

Avez-vous eu des rêves étranges ou bizarres avant ou pendant le tournoi ?

Non, j'essaie de m'améliorer parce que le froid cela me fait de la peine. Je dois dire que j'ai du mal avec le froid.

Simona, c'est un plaisir de te revoir ici à Roland-Garros. Je vais poser la question en anglais même si je suis roumain pour que tous puissent vous entendre. Dans quelles conditions t’es-tu entrainée en Roumanie ? C'est très intéressant pour nous de le savoir parce que tu as l'air en grande forme aujourd'hui.

Pendant le confinement personne ne pouvait s'entraîner, donc j'ai fait des exercices à la maison et puis on a eu le droit de sortir. J'ai fait de la gym tous les jours. J'ai travaillé aussi sur le court de tennis un peu plus et j'ai travaillé beaucoup sur ma forme à la gym, pas plus que cela. J'ai travaillé de manière plus intense, plus professionnelle.

Bonjour Simona. Puisqu'il fait beaucoup plus froid à Roland-Garros cette année, je pense qu'il y a des nouvelles balles aussi. Est-ce que tout cela impacte ton jeu à Roland-Garros cette année ?

Quand il fait froid, c'est plus lourd, c'est plus difficile. Il y a une grande différence entre Rome et ici, c'est certain. Il y a 15 degrés de moins donc j'ai froid. Je me débats un peu mais, en fait, les conditions sont les mêmes pour tous. Ce n'est pas exactement le ressenti que j'aurai certainement dans 2 ou 3 jours. Je joue une heure, une heure et demie par jour et après ces 2 jours d'entraînement, j'en saurai plus. Mais, j'apprécie de jouer sur ce court parce que c'est un peu plus difficile. La balle rebondit plus et les conditions sont favorables pour moi. Donc, je garde une attitude positive.

Simona, beaucoup disent que vous êtes la favorite pour Roland-Garros cette année. Qu'en pensez-vous ?

Je suis honorée que tous pensent que je suis la favorite mais ce n'est pas dans cette direction que je regarde. Beaucoup sont des favorites à mon sens. Chacun travaille dur pour remporter ce tournoi donc je n'y pense pas trop. J'essaie de jouer chaque match et nous verrons bien comment les choses tourneront à la fin.

A quel point est-ce différent pour vous cette année à Roland-Garros après avoir remporté ce Grand Chelem ? Vous n'avez pas joué l'US Open. Est-ce différent pour vous par rapport aux années précédentes ? Pourquoi ?

C'est très différent, oui. D'abord, cela fait 5 ou 6 mois que je joue sur la terre battue et c'est beaucoup. J'aime bien jouer sur la terre battue, c'est là où je me sens le mieux. Pour jouer à Roland-Garros fin septembre c'est étrange. Mais, c'est fantastique que nous ayons cette opportunité et je pense qu'il faut être reconnaissant et remercier tous ceux qui se sont battus pour que ce tournoi soit possible et être prête. 

Avez-vous plus de pression cette année ?

Non je suis habituée à ce type de pression parce que j'ai été numéro un dans le passé. J'ai déjà été numéro un avant. Je le prends de la bonne manière. C'est un tournoi comme les autres. Il n'y a pas de pression supplémentaire. C'est une pression que je dirais plutôt positive.