Tennis. Roland-Garros - Jaume Munar furax contre le public: "Ça ne peut pas être le cirque"
Jaume Munar l'avait mauvaise, après sa défaite en cinq sets contre le Français Arthur Fils, jeudi après-midi (7-6(3), 7-6(4), 2-6, 0-6, 6-4), au 2e tour de Roland-Garros. Il y avait de quoi. Mené 2-0, l'Espagnol a refait son retard et pensait sûrement s'imposer après la blessure du Parisien, touché au dos, puis à la cuisse. Simples crampes ou réel affaiblissement ? Munar s'est fait son avis en conférence de presse. "Tout le monde sait que c'était à cause de crampes..." Le public a également posé quelques soucis à l'Ibérique.
Vidéo - Jaume Munar après sa défaite contre Arthur Fils, ce jeudi
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"Tout le monde sait que c'était à cause de crampes"
"Son arrêt, tout le monde sait que c'était à cause de crampes" s'est plaint Munar. "Ça ne devrait pas se passer comme ça, il ne devrait pas s'arrêter. Je ne pense pas que ça ait eu une influence sur le match, mais l'intensité à laquelle il a joué les derniers jeux résume tout. Si tu as une blessure au dos, elle reste là tout le temps. Je sais ce que c'est d'avoir des crampes, après cinq minutes ça passe parce que tu relâches, tu n'es plus compétitif, puis tu récupères émotionnellement et tu te sens de nouveau bien. Je sais comment ça fonctionne."
"Il faudrait se rappeler que nous sommes là pour faire notre travail"
"Je n'ai aucun problème avec le fait qu'on encourage l'autre, qu'on crie, je suis préparé à ça" a poursuivi le natif des Baléares. "En Amérique du Sud, ils sont aussi très durs. Mais ce que je considère comme un manque total de respect, et ça arrive souvent ici, c'est le fait de ne pas s'arrêter de chanter, d'interrompre le jeu, qui ne peut pas se dérouler normalement. Il faudrait aussi se rappeler que nous sommes là pour faire notre travail. C'est bien qu'ils soient impliqués mais ça ne peut pas être le cirque.
"Que je commette une double faute ou non, c'est ma faute, pas la leur"
"Ils chantent l'hymne, ne te laissent pas servir, n'arrêtent pas de faire des bêtises pour te déranger entre les services. Que je commette une double faute ou non, c'est ma faute, pas la leur, mais ce serait bien que le jeu puisse se poursuivre normalement. Imaginez que maintenant, en conférence de presse, quelqu'un crie, m'empêche de répondre. Ce serait insensé. À l'US Open c'est un spectacle total mais les gens vivent ça plus comme des spectateurs, pas dans un excès de fanatisme. En France, le drapeau pèse ''trop lourd'' et parfois il n'y a plus de limites. Je n'aime pas dire ça, mais je pense qu'ils pourraient se calmer un peu et laisser le jeu se dérouler normalement."