Tennis. Roland-Garros - Jelena Ostapenko a prévenu : "Ne me sous-estimez pas"
A l'approche de l'édition 2025 de Roland-Garros, Jelena Ostapenko a pris le temps de donner une interview au site du tournoi. Pour rappel, la Lettone s'était révélée avec un titre surprise lors de l'édition 2017 du Grand Chelem parisien. Huit ans plus tard, peut-elle refaire le coup ? En tout cas, la 21e mondiale a prévenu : il faut se méfier d'elle. "Parfois oui, j'aime être sous-estimée parce que les gens pensent cela et puis on va sur le court, on gagne contre de bonnes joueuses et ensuite ils changent un peu d'avis. Comme je l'ai dit, ne me sous-estimez pas !"
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"Je voulais que la saison sur dur se termine au plus vite"
Jelena Ostapenko a bien commencé l'année avec une finale lors du WTA 1000 de Dubaï avant d'enchaîner trois défaites d'entrée consécutives. La Lettone avait hâte de retrouver la surface ocre. "Je voulais que la saison sur dur se termine au plus vite, parce que je n'aime pas vraiment cette surface pour être honnête. Les tournois au Moyen-Orient sont vraiment géniaux, Indian Wells était tout aussi excellent, Miami n'est pas l'un de mes tournois favoris mais je voulais vraiment que cela se termine." La suite de la saison et le changement de surface se sont accompagnés d'un retour des bons résultats. D'abord avec un titre en double, à Charleston, sur la si spéciale terre battue américaine. Puis un nouveau titre, cette fois en simple, à Stuttgart. Un sacre au cours duquel la Letonne s'est notamment défaite d'Iga Swiatek, portant le compte de leurs confrontations à 6-0 en sa faveur, avant d'également disposer d'Aryna Sabalenka, reine du circuit, en finale.
"Je n'aime pas vraiment les gens qui se contentent de marcher sans rien montrer"
Au fil des années, Jelena Ostapenko a su faire preuve de personnalité et aussi interpeller les fans avec son jeu à risque. Difficile de rester insensible. La Lettone est fière de cela et ne compte pas changer. "Quand je regarde du sport, j'aime les gens émotifs, ceux qui s'expriment et qui partagent toujours leurs émotions. Je n'aime pas vraiment les gens qui se contentent de marcher sans rien montrer. Pour moi, c'est tellement ennuyeux de les regarder faire du sport. Alors, je suis toujours moi-même sur le terrain et je pense que c'est ce que les gens apprécient chez moi."
