Tennis. Roland-Garros - Kvitova : "Je me sens bien, c'est ce qui compte"

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La dernière fois, vous n'étiez pas très contente. Qu'est-ce que Melbourne a changé pour vous ? Souvent, vous pensez qu’en fait ce tournoi à Paris, vous aimez le moins ?

 Vous savez que les souvenirs diffèrent d'un tournoi à l'autre. Il y a 2 ans, je me demandais si on allait revenir. Je m'en rappelais hier d'ailleurs. Quand je suis arrivée, on a joué ici sur Suzanne-Lenglen. Le temps passé très vite. 2 ans, ce n'est rien finalement, vous savez. Peu importe comment ça va finir. Je n'ai pas eu de bons résultats aux tournois du Grand Chelem. En Australie, par contre, j'ai très bien réussi, j'étais très fière de parvenir à la finale. C'était fantastique. Je me suis déjà autovalidée, si je puis dire. Je n’ai pas besoin de faire davantage mes preuves, ce qui va arriver arrivera. Une année, j'ai fait la demi-finale aussi. Il ne faut pas que je me remette en question sur ce que je peux faire si je peux vraiment faire mes preuves ici. Je me sens bien, c'est ce qui compte. Tout ce qui arrivera arrivera. C'est un grand tournoi du Grand Chelem, nous verrons bien ce qu'il adviendra.

Vous mentionnez que cela fait 2 ans depuis votre dernière venue ici, qu'est-ce que cela vous fait d'être en conférence de presse et de nous voir tous ?

J'aime mieux la conférence de presse avant le tournoi qu'après. Ce n'est pas si bien je dois dire, parce que je ne savais pas comment je pourrais répondre à toutes vos questions et quelle serait ma réaction de vous voir tous. Je ne savais pas non plus comment j'arriverais à gérer la situation. J’ai été fière, je dois dire, de ne pas pleurer la dernière fois. C'est difficile de répondre à ces questions. Bien sûr j'étais ravie d'être là, de vous voir tous et de figurer au tableau, de jouer, mais c'est difficile aussi. En 2 ans, beaucoup de choses ont changé.

Vous avez été à un match d'être numéro 1 en Australie, avec tout ce que vous avez fait et toutes les pentes que vous avez remontées. Qu’est-ce qu cela signifie pour vous d'être aussi proche de la place numéro 1 à nouveau ?

C'est comme un miracle pour moi je dois dire. Quand j'essayais de revenir au haut niveau de tennis, il m’était difficile de concevoir que je devais être aussi haut, d'être aussi proche de la place numéro 1 dans un Grand Chelem. C'est une surprise quelque part mais au bout du compte je pense que j'ai simplement déployé un très bon tennis. J'espère pourvoir le montrer à nouveau un jour et bien jouer. Cela m’est déjà arrivé d'être aussi près dans le passé. À Melbourne. Nous verrons. Ensuite on verra ce qu'il adviendra jusqu'à la fin de la saison.