Tennis. Roland-Garros - Petra Martic "ne veut pas regarder le tirage"

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C'est la plus grande victoire de votre carrière, aujourd'hui ?

Je ne sais pas. J'en ai eu quelques-unes. Il est certain que c'est l'une des plus grandes. Mais j'ai des objectifs à plus long terme. J'espère pouvoir poursuivre de cette manière.

A votre avis, quelle a été la clé de votre victoire ?

De toute évidence, le fait de me concentrer sur mon jeu et de dicter le jeu, plutôt que de la laisser prendre le dessus. J'ai essayé de lui retirer le jeu des mains, et cela a été difficile, notamment lorsqu'elle m'a breaké, qu'elle a fait quelques points gagnants. Mais j'ai réussi à reprendre le dessus, et à terminer le jeu.

Quand vous regardez votre partie du tableau, est-ce que vous pensez qu'il y a une occasion pour vous ?

Je préfère ne pas le regarder. Je ne veux pas regarder le tirage. Je veux connaître ma prochaine adversaire et m'en tenir là, ce qui me permet de rester calme et de bien jouer.

Depuis votre premier Grand Chelem, il y a deux ans, vous avez une relation spéciale avec Roland-Garros ?

Je ne sais pas si Roland-Garros a une relation spéciale avec moi, mais moi en tout cas, c'est le cas. J'aime beaucoup ce tournoi. J'espère, pour la première fois, pouvoir aller encore un tour plus loin.

Vous avez de bons résultats contre Karolina, semble-t-il. Qu'est-ce qui vous aide à gagner contre elle ?

Je ne sais pas. Je n'aime pas particulièrement jouer contre elle. C'est une grande joueuse. Elle n'est pas facile à jouer. Je ne sais pas si elle aime jouer contre moi. Cela n’a pas l’air d’être le cas. Mais c'est toujours difficile. On ne sait jamais. Elle est quand même numéro 2 mondial. Je ne dirai pas que je suis favorable contre elle. Il est vrai que peut-être, cette surface me va mieux qu'à elle, et j’en ai tiré parti aujourd'hui.

Vous dites qu'elle est numéro 2 mondial. Personne ne s'attend à ce que vous gagniez. Est-ce que cela vous aide à jouer votre jeu ?

Oui et non. D'un côté, je n'ai rien à perdre, mais de l'autre côté, je veux aller au tour suivant, et pouvoir rentrer chez moi en me disant : « j'ai fait mon boulot comme il le fallait ». C'est un peu difficile. J'essaye de me sortir tous les chiffres de l'esprit, et jouer mon jeu. C'est parfois difficile, mais je crois que je m'améliore dans ce sens.

Vous vous êtes gravement blessée il y a quelques années. Comment va votre dos maintenant ?

Au début, quand je suis revenue, c'était instable. Mais il est un peu plus solide maintenant, et m'embête de temps en temps, mais de moins en moins. Pour l'instant, cela a l'air bon.