Tennis. Roland-Garros - Serena : "Ça a été une saison très sombre"
Par Alexandre HERCHEUX le 02/06/2019 à 07:07
K.O ! C'est un véritable uppercut qu'a subi Serena Williams ce samedi face à sa jeune compatriote Sofia Kenin. L'ancienne numéro 1 mondiale et trois fois vainqueurs à Roland-Garros, a chuté au stade du troisième tour. L'Américaine a été stoppée lourdement par sa compatriote Sofia Kenin en deux manches 6-2, 7-5. Après un deuxième tour non joué grâce au forfait de Bianca Andreeescu, Kenin était en pleine forme pour aborder ce match. En face, Serena n'a pas trouvé les armes pour prendre le jeu à son compte notamment dans la première manche où elle est passée au travers. Dans le second set, elle a offert une meilleure résistance mais sans jamais prendre le dessus. Grosse performance pour Sofia Kenin qui retrouvera en huitièmes Ashleigh Barty, qui a largement dominé Andrea Petkovic 6-3, 6-1.
Vidéo - Serena Williams, la Reine, éliminée dès le 3e tour à Roland
Lire la suite de l'article
Retrouvez le Tableau Hommes de Roland-Garros 2019 en cliquant ICI
Retrouvez le Tableau Dames de Roland-Garros 2019 en cliquant ICI
Match difficile, qu'est-ce ce qui vous a empêché de garder le contrôle de ce set ?
Elle a très bien joué en particulier au premier set. Elle jouait très près des lignes. J'avais plus joué avec quelqu'un comme cela depuis longtemps.
Si quelqu'un vous avait dit que compte tenu des deux matches où vous avez dû sortir, auriez-vous accepté ou êtes-vous toujours déçue ?
J'aurais dit qu'il mentait parce que je ne m'attendais pas à aller seulement jusqu'au 3e tour. Je leur ai dit "ce n'est pas vrai". C'est ce que l'on a aujourd'hui.
A quelle distance êtes-vous de votre conditionnement optimal et votre entraînement dans la préparation ?
J'étais assez loin mais la partie optimiste c'est que je n'ai pas pu aller sur le court autant que je voulais. Je vais pouvoir mettre un peu de temps à profit maintenant.
Vous avez dit que vous avez envisagé de ne pas venir. Etes-vous contente quand même d'être venue ?
Je suis contente d'être venue. J'adore cette ville, j'adore le tournoi. Je voulais vraiment être ici. Je suis heureuse d'être venue en fin de compte. Mais, cela a été une saison très sombre pour moi.
Est-ce que vous pensez que vous avez acquis la cause du public parisien ces dernières années ou est-ce juste les acclamations pour une ancienne championne que vous ressentez quand vous êtes sur le court ?
Je ne sais pas, je n'y ai jamais pensé. En fin de compte, je dois juste être fidèle à moi-même, être moi-même et je me sens une belle personne sur les courts et en dehors des courts. Les gens m'acclament pour ce qu'ils savent et pas pour ce qu'ils ne savent pas.
Dans votre parcours, depuis la naissance, vous avez eu des moments magnifiques et aussi des défis. De quoi êtes-vous le plus fière de cette partie de votre carrière ?
C'est difficile à dire. J'ai l'impression que j'ai eu des belles séries l'année dernière. J'espère toujours m'appuyer là-dessus cette année pour continuer à aller de l'avant. Je ne sais pas. Il y a eu des belles séries aux Grands Chelems.
Vous ne jouez d'habitude pas les tournois en gazon avant Wimbledon. Est-ce que vous vous sentez un peu à court de matches ?
Oui, je suis un peu à court de matches. Je n'aime pas jouer des points quand je m'entraîne. J'ai un peu de temps à ma disposition. Peut-être que je vais prendre une Wild Card sur un de ces tournois sur gazon et voir ce qui se passe.
Une fois, vous avez dit que quand l'adrénaline arrive vous êtes bien. Est-ce que vous avez eu une poussée d'adrénaline ou non ?
Oui, j'ai tout à fait eu une poussée d'adrénaline, sinon je ne serais pas allée sur le cour. La joueuse que j'ai jouée aujourd'hui, elle a joué un tennis incroyable.
Valentin Royer, de 209e à 57e en 2025 : "Si on m’avait proposé ça..."
