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Tennis. Roland-Garros - Soderling : "Nadal est fantastique à voir"

Par Alexandre HERCHEUX le 10/06/2018 à 20:00

Roland-Garros
Photo : @ATP

C'est un plasir de le retrouver à Roland-Garros. Le Suédois, Robin Soderling, finaliste de l'édition 2009, fait partie de l'histoire du tournoi Porte d'Auteuil puisqu'il est l'un des deux joueurs ayant battu l'ogre espagnol, Rafael Nadal sur le court à Paris, l'autre étant Novak Djokovic. Plus revenu depuis 2011 à Roland-Garros, Robin Sodernling en a profité pour venir en conférence de presse et répondre à toutes les questions. Rappelons que le Suédois est passé par des moments très difficiles avant sa retraite en 2015, et avait dû travaersé près de 4 ans de blessures et de retours ratés. Néanmoins, Soderling semble revivre désormais, lui qui s'est lancé dans la vie d'entraîneur en coachant le jeune Suédois Elias Ymer mais également dans la conception de nouvelles balles dont il a évoqué l'histoire en conférence de presse. 

Vidéo - Roland-Garros - Le stade du futur et son nouvel écrin !

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Bonjour à tous. Merci d'être là ce matin pour Robin Soderling.

Voulez-vous parler d'abord ?

Oui, comme toujours, avant ce beau tournoi, on me demande toujours de m'exprimer, et c'est la première fois que je reviens ici depuis 2011. C'est merveilleux de voir toutes ces améliorations, de voir que beaucoup des mêmes joueurs sont encore là et jouent toujours. Et donc, plutôt que faire des entretiens en face à face, mieux vaut vous regrouper en conférence de presse, que vous puissiez poser toutes les questions que vous voulez, ou quasiment toutes !

 

Robin, vous avez lancé cette balle de tennis l'an dernier, à l'ATP. Pouvez-vous nous parler du processus ? Je ne crois pas qu'un autre joueur l'avait fait par le passé.

J'ai lancé cette entreprise en 2014-2015. J'ai essayé de revenir durant de nombreuses années, et c'était très dur pour moi, comme vous le savez, j'ai eu beaucoup de problèmes mentalement. J'avais des hauts, des bas. Quand j'ai décidé que je ne pouvais plus jouer, je voulais tout de même rester dans le monde du tennis. J'ai joué au tennis quasiment tous les jours depuis l'âge de 4 ans. Et donc, quand je jouais, j'étais toujours très difficile quant au matériel. J'ai donc décidé de lancer ma propre marque. J'ai commencé avec des balles. Maintenant, nous avons d'autres matériels et équipements, accessoires. Cela a été un processus difficile, mais cela a été très amusant. Je suis ravi de pouvoir rester dans le monde du tennis comme cela, même si ce n'est plus en tant que joueur, c'est très amusant. Comme vous l'avez dit, on a joué avec cette balle à l'Open de Stockholm et à Memphis. C'est bien d'être dans le monde du tennis à nouveau, même si c'est dans une situation différente.

 

Pouvez-vous nous parler de votre santé et pouvez-vous rejouer au tennis ?

Oui, je rejoue. Il a fallu quasiment quatre ans avant que je ne me remette complètement. Je peux vous dire que cela a été très dur, notamment au début quand j'ai essayé de faire autant de retours et que j'ai toujours eu des problèmes. Maintenant, je suis heureux. Je coache, j'entraîne Elias Ymer, un joueur suédois. J'en profite, et cela me maintient en forme. J'ai toujours aimé jouer au tennis, et j'aime toujours y jouer. Parfois, c'est sympa d'ailleurs de jouer pour le plaisir, sans avoir la pression.

 

Pensez-vous pouvoir jouer le Tournoi des Légendes ?

On me l'a proposé plusieurs fois. J'ai refusé, parce que je pense qu'il faut que je sois plus en forme pour pouvoir me retrouver sur un court. Mais je pense que je le ferai à l'avenir.

Il y a beaucoup de joueurs qui jouent. J'ai parlé à Thomas ENQVIST qui adore ce tournoi, il dit que c'est super de revenir et jouer avec les amis. Il me dit que c'est beaucoup plus détendu que quand on est un joueur professionnel.

 

De toute évidence, on parle encore de votre victoire contre Rafa en 2009. Pouvez-vous nous dire ce qu'il faut pour gagner contre lui ? On avait l'impression que vous étiez quasiment en transe ce jour-là !

Je pense que pour le battre, sur terre battue, c'est très difficile, encore plus en 5 sets. Il faut que ce soit un joueur qui joue très bien. Pour gagner contre lui sur terre battue, la seule solution pour un joueur, c'est d'être vraiment agressif. J'ai regardé Schwartzman hier, il a joué de manière très agressive dans le premier set. Peut-être a-t-il eu un peu de malchance avec la pluie, mais c'est une tâche extrêmement difficile. Il faut prendre beaucoup de risques. Bien entendu, c'est le favori, mais rien n'est impossible.

Néanmoins, quand il joue bien, Rafa a de bonnes chances de gagner à nouveau cette année.

 

Il semble que 9 ans plus tard, il soit quasiment impossible de le battre...

Oui, il a gagné ici 10 fois. Il est encore le favori. Il a de fortes chances de gagner une onzième fois. Je ne pense pas que dans ma vie, j'aurai la possibilité de revoir quelqu'un faire la même chose. C'est très impressionnant, parce que même s'il a déjà gagné 10 fois, il est là pour gagner la onzième fois. Il a l'air d'avoir encore plus envie, plus faim comme on dit. Il n'a pas perdu sa motivation. C'est fantastique à voir.

 

Robin, si vous étiez le coach de Schwartzman, quels conseils lui donneriez-vous aujourd'hui ?

Je lui dirais qu'il faut qu'il joue comme il a joué au premier set. Il a démarré le match avec une grande agressivité. Rafa était un peu surpris de se retrouver face à ce jeu agressif. Parfois, on voit quand Rafa commence à hésiter. Je pense qu'il n'a pas joué de manière aussi agressive au premier set que dans beaucoup de ses matchs. Je dirais qu'il faut qu'il subdivise le match. Il ne faut pas trop qu'il pense à tout ce qu'il a à faire. Si on se dit, il faut gagner 3 sets contre Rafa, c'est difficile ! Je pense qu'il faut se dire, on va gagner point par point, et prendre des risques. Ce n'est pas grave s'il fait plus de fautes directes, cela n'a pas d'importance. Il est bon qu'il montre à lui-même, à Rafa et à tout le monde qu'il est sur le court pour gagner.

Parfois, beaucoup, même de très grands joueurs, quand ils se retrouvent face à Rafa sur terre battue, ou même sur les autres surfaces, on voit qu'ils ne croient pas à 100 % qu'ils peuvent gagner. Ils espèrent gagner, mais ils n'y croient pas vraiment. Souvent, certains des grands joueurs gagnent certains matchs avant même d'être sur le court. Il est donc important de montrer à tous que vous êtes sur le court pour gagner !

 

À votre avis, Rafa est-il un joueur différent maintenant de ce qu'il était lorsque vous avez joué contre lui et dans quelle mesure ?

Je pense qu'il a un peu amélioré son revers. Je suis impressionné par son revers maintenant, même si les autres joueurs visent son revers avec force ; il arrive à retourner.

Il y a bien sûr des petites différences par rapport à il y a 5 ou 6 ans, mais des petites différences. Il est juste incroyable ! Ce qu'il a fait est incroyable ! S'il arrive à ne pas se blesser, rien ne l'empêchera de regagner encore 2 ou 3 fois.

 

Vous dites que certains des grands joueurs gagnent le match avant même d'être sur le court. Pensez-vous que cela a changé un petit peu récemment, notamment dans les différents tournois du Grand Chelem, sur les différentes surfaces ? Pensez-vous que cela a changé ?

Vous savez, quand je jouais, et pendant beaucoup d'années, tous les tournois du Grand Chelem, tous les majeurs étaient gagnés par Rafa, Novak, ou Murray. Alors les autres ont été blessés, même Rafa a eu des problèmes, et donc, quelques joueurs ont pu monter et gagner. C'était important, parce que de cette manière, les autres joueurs voient qu'il n'est pas impossible de battre Rafa ou Roger. À ce moment-là, la rumeur court très vite ! Cela signifie que cette aura des grands joueurs peut s'effriter. Vous avez vu les résultats, il y a des nouveaux qui gagnent les tournois de Masters, les Grands Chelems, et c'est une bonne chose pour les jeunes, parce que ce top 4 a dominé le tennis durant tellement d'années qu'ils ne sont plus si jeunes. Ils ont tous plus de 30 ans. Ils ne vont pas jouer éternellement ! Il y aura à ce moment-là un gros fossé à combler pour les nouveaux joueurs. Il faudra remplacer les meilleurs joueurs de l'histoire qui vont prendre leur retraite à peu près en même temps, que ce soit Rafa ou les autres. Ça ne sera donc pas facile pour les autres joueurs, mais ce sera le moment de prendre leur place.

 

Pensez-vous qu'en 2009, vous avez changé l'histoire en gagnant contre Rafa, et permettant à Roger de gagner ici ? Vous a-t-il remercié ?!

Non, j'attends toujours ses remerciements !

Je pense que quand il a vu que j'avais gagné contre Rafa, il était content, bien entendu ! Il l'aurait peut-être battu en finale, on ne sait pas. Ce qui a changé, je pense, c'est que si Roger n'avait pas gagné Roland-Garros à ce moment-là, il serait ici encore. Alors que s'il a décidé de ne plus jouer maintenant sur terre battue, c'est une bonne décision, parce que cela lui permet d'essayer de prolonger sa carrière le plus possible. Et je pense que s'il n'avait pas remporté ce titre à l'époque, il serait encore ici.

 

Mentalement, vous avez dit qu'il avait été difficile d'essayer de revenir et de ne pas y arriver. Avez-vous pu regarder votre carrière en souriant, et en vous disant que vous êtes content de ce que vous avez réalisé ?

C'est de toute évidence beaucoup plus facile maintenant. Chaque fois que j'y pense, j'essaie de me dire, oui, cela aurait pu se passer quand j'avais 18 ans, et cela aurait été pire ! Je me dis toujours que j'ai eu une bonne carrière, bien entendu j'aurais souhaité qu'elle soit plus longue. Maintenant, il est très difficile pour tous les athlètes, quel que soit le sport, de ne pas pouvoir prendre sa retraite au moment où on le souhaite, et comme on le souhaite.

Mais cela a surtout été difficile au début, quand j'ai essayé de revenir, les semaines, les mois passés. Je voulais revenir !

Maintenant, je me suis fait à l'idée, mais parfois, quand je voyage avec Elias, je vais dans les tournois en tant que coach, je suis dans les vestiaires, je vois encore que les joueurs contre lesquels je jouais sont toujours là, comme joueurs et non comme coachs.

Dans le même temps, quand je vois le stress sur leurs visages, le stress avant le match, c'est une vie particulière... C'est une vie difficile, vous savez. Parfois, quand on voit les choses de l'extérieur, on a l'impression qu'on a la plus belle vie du monde. Dans un certain sens, on l'a, parce qu'on fait ce qu'on veut faire et ce que l'on aime le plus. Mais il n'y a pas que du positif. Parfois, je me dis : « Ce n'est pas mal, je ne suis pas obligé de me lever à 8 heures pour m'entraîner, je peux le faire quand je veux. »

Mes sentiments sont mélangés, mais bien sûr, j'aurais aimé jouer plus longtemps.

 

Maintenant que vous êtes entraîneur, est-ce un objectif de permettre à l'un de vos joueurs de remporter un Grand Chelem ou pas ?

Eh bien, je n'y pense pas de cette manière-là. Mon objectif, c'est que les joueurs que j'entraîne soient de meilleurs joueurs jour après jour. Alors maintenant, j'entraîne Elias qui est loin du niveau de la victoire en Grand Chelem, mais il s'améliore. Je pense que quand vous entraînez, ce que cela vous apporte d'être un coach, c'est un peu comme quand vous êtes un joueur. Quand Elias est sur le court, je ressens ces sentiments, ces sensations que j'avais quand je jouais, cette nervosité. Je suis parfois même plus nerveux que lui.

Quand je jouais, moi je pouvais faire quelque chose pour changer la situation dans le match, alors que maintenant, je suis assis là, et j'espère que les choses vont bien se passer. Je suis parfois encore plus nerveux. C'est très amusant.

Elias s'est beaucoup amélioré. Quand on a démarré il y a un an, il était classé 280. Maintenant, il s'est rapproché des 100 premiers. C'est une bonne chose pour lui, c'est merveilleux, et je suis content quand je vois qu'il s'améliore.

 

On parle de coach, vous avez probablement eu le meilleur avec Magnus. Il a amené Stan Wawrinka à des titres de Grand Chelem. Vous êtes-vous dit : « Oui, cela aurait pu être moi. » ?

Oui, quand je vois des joueurs contre lesquels je jouais, qui ont gagné plusieurs titres de Grand Chelem, comme Wawrinka ou Cilic, je me dis que bien sûr, cela aurait pu être moi. Et donc, de toute évidence, c'est parfois difficile.

Mais je crois avoir beaucoup appris de Magnus, j'ai appris beaucoup de tous mes entraîneurs au cours de toute ma carrière, de me lever le matin, d’aller m'entraîner, jouer des matchs... J'essaie d'utiliser toute cette expérience pour aider Elias, parce qu'il est dans la situation où j'étais il y a des années. Il a 22 ans, essaie d'arriver dans les 100 meilleurs mondiaux. Je pense qu'il peut y arriver.

Quand j'ai démarré avec Magnus, j'étais n° 20 dans le monde à peu près, et dans une situation différente.

Mais mentalement, j'avais besoin de m'améliorer, et d'améliorer mes coups. Pour Elias, le processus est différent. Il fallait qu'il développe d'abord son coup droit, son revers et son service pour pouvoir ensuite améliorer le reste.

 

Robin, pourquoi pensez-vous qu'il y a tellement de bons entraîneurs suédois ?

Parce qu'il y a eu tellement de bons joueurs suédois dans le passé ! Je pense que pour être un bon coach, un bon entraîneur, il n'est pas forcément nécessaire d'avoir été un bon joueur, mais cela aide néanmoins. Quand vous avez été joueur sur le circuit, cela vous aide beaucoup, et cela a été mon cas, quand je jouais avec Magnus, quand il m'entraînait, je savais qu'en jouant ici, en demi-finale, en finale, je pouvais en parler avec lui, parce qu'il avait été dans cette situation. Et c'est différent quand vous parlez avec un coach qui est peut-être un très bon coach, mais qui ne s'est pas retrouvé dans ces situations, qui n'a pas joué ces matchs. C'est un petit peu plus difficile de parler avec lui. C'est la raison pour laquelle, tellement de joueurs maintenant prennent comme entraîneur d'anciens joueurs, parce qu'ils savent ce qu'ils ressentent.

 

Il n'y a plus tellement de grands joueurs suédois maintenant, pouvez-vous nous dire pourquoi ?

Eh bien, c'est une grande question... ! Il y a quelques raisons, je pense qu'il y a longtemps, avec Borg, le tennis est devenu très populaire en Suède. Tous les enfants, garçons, filles, voulaient commencer à jouer au tennis. Et puis, vous avez vu tous ces enfants talentueux qui ont été attirés par le sport, et donc les choses sont beaucoup plus faciles. Grâce aux succès de Borg, on a eu Stefan Edberg, Magnus, Wilander, etc.

Mais depuis une vingtaine d'années, ce sport s'est beaucoup amélioré. On ne gagne plus les matchs de tennis aujourd'hui comme on les gagnait dans les années 80 ou 90. Je pense que la fédération et les coachs en Suède sont devenus un peu paresseux, parce qu'ils pensaient que ce qui avait fonctionné durant si longtemps allait continuer à fonctionner de soi-même durant des années. Or, le sport s'est amélioré. En revanche, les coachs ne se sont pas améliorés, ils n'ont pas vu ce qu'il se passait. Ils continuaient à entraîner de la même manière. Je pense que c'est pour cela qu'on n'a pas de joueurs.

Il y a maintenant d'autres sports qui sont beaucoup plus populaires. Les enfants veulent jouer au foot ou au hockey sur glace. C'est donc difficile.

Mais nous avons quelques bons joueurs, de jeunes joueurs qui montent, et j'espère qu'à l'avenir, on en aura de nouveau sur le circuit.

 

Comment expliquez-vous la longévité de Rafa et de Roger, ils ont 36 et 33 ans, et ils sont toujours à ce même niveau, avec cette même rage de gagner ?

Ce sont des personnes différentes de nous tous, je pense ! Tous les deux, et notamment Rafa, il s'est battu toujours dans sa carrière, il a eu des blessures, mais il est toujours revenu. Tous les deux, y compris Roger, essaient de réduire, par exemple, le nombre de tournois qu'ils font pour échelonner et organiser leur carrière mieux. Mais c'est assez incroyable de voir encore cette rage de vaincre. Ils ont tout gagné, et ils ont tout gagné non pas une fois, mais à de nombreuses reprises. Et ils ont encore envie !

Mais je pense que la rivalité entre eux sur les courts les a aidés tous les deux. Je pense que c'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles ils jouent encore, parce qu'ils se disent, si je prends ma retraite maintenant ou bientôt, Roger se dit, si Rafa continue à jouer, il va battre mes records...

Ils veulent tous les deux, je crois, continuer pour gagner plus que l'autre.



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