Tennis. Rolex Paris Masters - Le show Alexander Bublik : "Je veux prendre ma retraite !"
Alexander Bublik est sur un nuage au Rolex Paris Masters 2025. Ce jeudi, le Kazakh a encore signé une performance remarquable. Après ses belles victoires sur Alexei Popyrin et Corentin Moutet, le 16e joueur mondial s'est offert le n°4 à l'ATP, Taylor Fritz, en deux sets 7-6(5), 6-2. L'Américain s'est pourtant procuré quatre balles de set dans la première manche mais Bublik a tenu bon pour s'offrir un premier quart de finale dans le Masters 1000 parisien. Vendredi, il retrouvera un autre membre du Top 10, Alex de Minaur. L'Australien s'est facilement débarrassé du Russe Karen Khachanov en deux petites manches 6-2, 6-2. Dans le même temps, il a assuré sa place aux ATP Finals. Aux confrontations, De Minaur mène 3 à 1 contre Bublik.
Vidéo - Corentin Moutet, battu par Alexander Bublik mercredi
Lire la suite de l'article
Bublik et sa phrase étrange : "Je ne veux pas gagner de Grand Chelem. Je veux prendre ma retraite"
Toujours divertissant, Bublik a fait le show sur le court avec une phrase bien curieuse. "Si je réussissais des coups gagnants en revers à chaque fois, je gagnerais un Grand Chelem. Mais je ne veux pas gagner de Grand Chelem. Je veux prendre ma retraite. Les gars, taisez-vous. Je ne veux pas jouer comme ça, je n'aime pas ça ", a déclaré le Kazakh, agacé pendant la rencontre. Le jeu suivant, il breakait avant de finalement s'imposer.
"Je me rapproche de plus en plus d'un objectif auquel je n'avais même jamais pensé auparavant"
Plus sérieusement, Bublik a évoqué la possibilité de jouer les ATP Finals. "C'est la première fois de ma carrière que je suis si près d'un grand succès. Si je me relâchais maintenant en disant : "Je suis fatigué et blessé", ou si je décidais d'abandonner, je m'en voudrais. Les occasions de terminer dans le top 10 et d'être remplaçant en finale sont rares. Quand elles se présentent, il faut les saisir pleinement. L'année prochaine, je devrai défendre mes points, et ce sera plus difficile. Je me rapproche de plus en plus d'un objectif auquel je n'avais même jamais pensé auparavant. Cela me donne une énergie supplémentaire, pourvu que je ne cède pas à la pression."
Bernard Giudicelli : "Il n’y avait pas d’autre alternative..."
