Tennis. Ukraine - Daniil Medvedev : "Je veux demander la paix entre les pays"

"Aucun enfant ne devrait arrêter de rêver"

"Vous rappelez-vous de ce que j'avais dit après ma finale à l'Open d'Australie ? L'histoire était juste à propos de moI, mon enfance, mes rêves. Et aujourd'hui, je veux parler pour tous les enfants du monde. Ils ont tous des rêves, leur vie commence à peine, de belles expériences à venir : premiers amis, premières émotions fortes. Tout ce qu'ils voient et ce qu'ils ressentent sont une première pour eux. C'est pourquoi je veux demander la paix dans le monde, pour la paix entre les pays. Les enfants naissent avec une confiance dans le monde, ils croient beaucoup en tout, aux gens, à l'amour, à la sécurité et la justice, à leur chance dans la vie. Soyons unis et montrons leur que c'est vrai, parce qu'aucun enfant ne devrait arrêter de rêver."

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— Daniil Medvedev (@DaniilMedwed) February 27, 2022

"Je comprends que le tennis n'est pas la chose la plus importante"

Forcément, en conférence de presse, sa réaction était très attendue à Acapulco. "Pour l'instant, je comprends que le tennis n'est pas la chose la plus importante", avait-t-il d'abord confié en parlant de la situation en Ukraine. "J'avais beaucoup d'émotion quand je me suis réveillé. La défaite de Novak Djokovic signifiait que j'étais le nouveau numéro 1 mondial, quoi que je fasse, ce que je ne savais pas. J'ai reçu beaucoup de messages, beaucoup d'émotions, mais au final, je devais me concentrer sur la victoire de mon match. Je voulais essayer d'aborder mon match, mais ce n'était pas facile de rester concentré. La journée a été comme des montagnes russes", a expliquait Medvedev, touché par la situation.

"Le gamin a arrêté de rêver. Le gamin va jouer pour lui-même."

Dans son post Instagram, Medvedev a repris l'expression qu'il avait lui-même employé après sa défaite en finale de l'Open d'Australie contre Rafael Nadal :"Je ne vais pas expliquer pourquoi exactement, mais aujourd'hui pendant le match, j'ai compris que j'allais jouer au tennis...en fait, c'est drôle. Je parle juste de quelques moments où l'enfant en moi a arrêté de rêver, et aujourd'hui c'était l'un d'entre eux. Je ne vais pas vraiment dire pourquoi. A partir de maintenant, je joue pour moi, pour ma famille, pour les gens qui ont confiance en moi, bien sûr. Pour tous les Russes parce que je sens beaucoup de soutien là-bas. Je vais le dire comme ça. S'il y a un tournoi sur dur à Moscou, avant Roland Garros ou Wimbledon, j'irai là-bas même si je rate le tournoi de Wimbledon ou Roland Garros ou autre. Le gamin a arrêté de rêver. Le gamin va jouer pour lui-même. C'est tout. C'est mon histoire."