Tennis. WTA - Rome - Madison Keys : "Incroyable de voir autant de mères sur le circuit !"
Par Romain BALLE le 08/05/2025 à 14:54
À 30 ans, Madison Keys a peut-être atteint la sagesse. Titrée en Grand Chelem pour la première fois de sa carrière et montée au rang de 5e mondiale, son record, l’année 2025 a été fructueuse comme jamais auparavant pour l’Américaine. Avant d’arriver au WTA 1000 de Rome, où elle avait été finaliste il y a neuf ans, l’Illinoise sort d’un quart de finale à Madrid alors qu’elle n’a jamais été la plus grande terrienne. Cette forme exceptionnelle laisse augurer de bonnes choses pour cette édition du tournoi de Rome où la médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Rio retrouvera Varvara Gracheva pour son entrée en lice ce jeudi. Avant d’entamer la compétition, Madison Keys s’est présentée devant les journalistes où elle a évoqué la transition entre Madrid et Rome, son histoire sur terre battue et la question de la maternité des joueuses professionnelles.
Vidéo - Le retour de Jannik Sinner devant son public à Rome
Lire la suite de l'article
Retrouvez le tableau complet du WTA 1000 de Rome ici
"Je me sens bien plus à l’aise dans ces conditions"
“J’ai toujours le sentiment que retourner au niveau de la mer est quelque chose de bien. Il n’y a plus ces balles qui viennent de nulle part comme à Madrid. Donc oui, je me sens toujours bien plus à l’aise dans ces conditions. Je pense que cette surface est celle où les conditions météo sont le plus perceptibles. À Madrid, ça va évidemment plus vite, surtout quand il fait chaud. Mais ici, s’il fait chaud, le rebond est haut. Et s'il pleut et qu’il fait froid, c’est plus lourd.“
"J’ai trouvé le juste milieu entre la façon dont je veux jouer et les ajustements à faire"
La demi-finaliste de Roland-Garros 2018 a ensuite expliqué comment elle a tenté de s’adapter à la terre battue tout au long de sa carrière et comment elle pense s’être stabilisée depuis quelques années. “Je pense que ça m’a pris quelques années de trouver quels aspects de mon jeu je voulais adapter à cette surface. Certaines années, j’ai joué trop passivement en voulant devenir une joueuse de terre battue. D’autres années, j’ai essayé d’être aussi agressive que sur dur. Je pense que durant les deux dernières années, j’ai trouvé le juste milieu entre la façon dont je veux jouer et les ajustements à faire. C’est l’une de ces surfaces où le plus tu joues, le mieux tu te sens.“
"Il y a eu tellement d’opportunités pour plein de femmes de fonder une famille et puis de revenir"
Enfin, la joueuse aux 10 titres en carrière s’est exprimée sur le nombre croissant de joueuses qui parviennent à devenir mères et à poursuivre leur carrière, comme c’est le cas de Naomi Osaka, Caroline Wozniacki ou plus récemment Petra Kvitova.
“Je trouve ça incroyable de voir qu’il y a autant de mères sur le circuit. Je crois que ça démontre à quel point les femmes sont résilientes. Le soutien du circuit est aussi incroyable, il y a eu tellement d’opportunités pour plein de femmes de fonder une famille et puis de revenir et de continuer à pratiquer leur sport. Je ne sais pas si ça sera le cas pour moi. On verra un jour et j’aurai une meilleure réponse à vous donner. J’ai vraiment apprécié avoir Bjorn [Fratangelo] comme coach ces deux dernières années. C’était quelque chose que nous n’avions pas planifié et c’est bien de voir son mari chaque jour. C’est un plus.“