Tennis. Roland-Garros - Joao Fonseca : "Comme je suis né avec la terre battue..."
Joao Fonseca fait partie des belles promesses du circuit ATP. Le Brésilien, qui a déjà découvert Wimbledon, l'US Open et l'Open d'Australie en professionnel, va maintenant goûter au grand tableau de Roland-Garros. Ce sera son premier "main draw" en Grand Chelem" sans passer par les qualifications. Le joueur de 18 ans n'aura pas la tâche facile puisqu'il se frottera à Hubert Hurkacz, revenu en bonne forme. Ambitieux, il compte bien tout de même se montrer Porte d'Auteuil, comme il l'a expliqué en conférence de presse vendredi.
Vidéo - Joao Fonseca avant de débuter Roland-Garros 2025
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"C’est génial de jouer mon premier match en tant que « pro » ici"
Bienvenue à Paris ! Quels sont tes sentiments après cette première apparition ici ?
Je me sens bien. J’ai fait des matchs super à Paris. C’est bizarre parce que je suis venu la première fois il y a 2 ans. J’ai donc parfois des impressions de déjà-vu. Je suis allé sur le Suzanne-Lenglen, c’est là que l’on était en junior. Là, c’était la première fois sur le Chatrier. Vraiment, je me sens bien et c’est génial de jouer mon premier match en tant que « pro » ici.
Bonjour, Joao. Comment gères-tu l’attention que tu remportes ? Pour un joueur aussi jeune, c’est énorme. Que penses-tu de cette expérience ?
Comment est-ce que je le gère ? Eh bien, je profite de ma carrière. J’ai des choses superbes que j’engrange, je vis semaine après semaine. J’essaie de m’améliorer. Je me concentre sur ma routine, sur les gens fantastiques qui m’entourent et qui m’aident à m’améliorer. J’apprends, chaque semaine, à m’adapter mais, oui, les choses vont à leur propre rythme et je me contente de me concentrer sur ma routine et mon tennis.
Quand on parle d’apprendre et son importance, peux-tu nous dire ce que tu as appris en Australie et qui te servira ici ?
Je n’avais jamais joué dans un aussi grand stade. Et j’ai joué contre des joueurs du Top Ten. J’ai appris à jouer dans de telles enceintes. C’était vraiment une super-expérience. Je crois que je suis beaucoup plus expérimenté maintenant.
Tu as joué contre Moeller à Madrid. C’est un jeune Danois. Il est connu pour avoir un revers mortel. Tu es le seul à avoir joué un match de l’ATP contre lui. Il a perdu contre toi, c’était la première fois. Tactiquement, comment es-tu arrivé à ce match ?
J’en ai parlé avec mon coach. On a tout de suite parlé de son revers. En plus, il est gaucher. J’étais plus jeune, mais il semble que j’avais tout de même plus d’expérience que lui, finalement. Et c’est la première fois que je me suis vraiment senti plus expérimenté face à lui, dans ce type de tournois. Alors, c’était une première pour moi, mais j’ai bien géré le match et je suis ravi de ce match. J’ai joué un bon match. J’étais un peu nerveux, mais un peu moins nerveux que dans mes premiers grands tournois.
"Comme je suis né avec la terre battue..."
À quel niveau de confiance en es-tu à l’heure actuelle et qu’as-tu fait pour maintenir ce niveau de confiance ou, en tout cas, pour le booster en arrivant à un grand tournoi comme celui-ci ?
Eh bien, de bons entraînements, remporter des jeux contre de très bons joueurs. Ce que je comprends, c’est que le tennis est un sport et, comme tous les autres sports, vous avez des hauts et des bas. On ne peut pas être toujours en haut. Il y aura des moments où je me sentirai moins confiant et il faut gérer cela ; mais parfois, je me sens très confiant, je joue bien. Donc, c’est la première fois que je viens ici. C’est, encore une fois, une expérience et j’apprends chaque semaine.
Je me demandais, à cette étape de ta carrière, à ton avis, quelle est la meilleure surface pour toi ?
Comme je suis né avec la terre battue, je dirais que c’est la terre battue, mais l’an dernier, j’ai joué beaucoup sur des surfaces dures, quasiment 7 mois de suite et donc, je me suis mieux adapté à cette surface. Mais celle où je voudrais mieux jouer, c’est le gazon. Donc, c’est un peu mélangé.
Est-ce un challenge pour toi de jouer sur la terre battue à l’ATP par rapport au dur sur le circuit ?
Je ne sais pas, en fait. J’ai bien joué sur terre battue. J’ai bien joué à Buenos Aires. Après, je suis allé à Miami. J’ai eu le sentiment que, au début des tournois, sur terre battue, j’étais encore dans ma manière de jouer sur surface dure. Donc, j’ai dû m’adapter ; et là, je m’adapte un peu mieux.