Tennis. WTA - Madrid - Iga Swiatek : "Je me sens en sécurité grâce à la WTA"

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"Il y a tant de choses folles qui peuvent arriver"

Fin mars, à Miami, alors qu'elle s'entraînait sur un court annexe du WTA 1000 de Miami, Iga Swiatek a été prise à partie par un homme au bord du court qui lui a adressé des commentaires personnels inappropriés sur sa relation avec sa mère. Son entraînement a été interrompu par les insultes de son détracteur. Un mois après, elle est revenue sur cet incident. "Avec tout ce qui s'est passé, pas seulement avec moi mais avec d'autres joueuses, la WTA a réagi rapidement et nous a aidés immédiatement, donc je me sens en sécurité grâce à cela. Il y a beaucoup de choses folles qui peuvent arriver, on ne sait jamais ce qui va se passer. Je ne sais pas quelle est la procédure pour vérifier qui peut entrer sur un court ou non, ce n'est pas quelque chose que je connais, mais d'après la réaction de la WTA et ce qu'ils disent toujours en termes de protection, j'espère que ça continuera comme ça."

"Je peux comprendre que des joueurs ont peur que ce qui m'est arrivé leur arrive"

Autre sujet majeur : le dopage. Iga Swiatek a rebondi après en avoir été coupable. Jannik Sinner est toujours suspendu. La Polonaise a évoqué la peur liée aux contrôles. "Honnêtement, au bout de quelques années, on y pense tout le temps. Cela vous angoisse un peu. Je ne parle pas que de moi, parce que je me suis habituée au système et que j'ai connu le pire. Je parle aussi des autres joueurs : ce n'est pas facile, tout le système est très dur. Je n'ai pas eu beaucoup de contrôle sur ce qui m'est arrivé, et je peux imaginer que d'autres joueurs ont peur que cela leur arrive. Il est parfois difficile de se tenir au courant de tout ce qui concerne la localisation et ce qu'il faut faire au niveau du système. Chaque jour, lorsque nous voyageons, nous devons littéralement dire où nous sommes. Si nous l'oublions, nous risquons de recevoir un « no-show », et trois « no-show » entraînent une pénalité. La pression est forte et ce n'est pas facile à gérer, mais c'est ainsi."