Roland-Garros - Tsitsipas trouve que "son père parle trop !"

En ballottage favorable lorsque la nuit a interrompu sa rencontre du troisième tour face à Filip Krajinovic, Stefanos Tsitsipas, qui menait 7-5, 6-3, 5-5 tentera de conclure la rencontre en conservant la fraicheur qui lui sera nécessaire en vue de cette deuxième semaine des Internationaux de France. Figurant au rang des prétendants, le Grec pourrait affronter en huitièmes de finale Stan Wawrinka ou Grigor Dimitrov. Coaché par son père, Tsitsipas a profité de la conférence de presse pour lui montrer beaucoup de respect et de reconnaissance. Un beau cadeau à l'approche de la fête des pères. 

Vidéo - Stefanos Tsitsipas après sa victoire au 2e tour mercredi !

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Stefanos, êtes-vous le style de joueur qui ressent le rythme d'un court ? Quelle différence voyez-vous entre Chatrier et le court où vous avez joué aujourd'hui ? Est-ce que cela a été un facteur qui a compté ?

Oui, justement, j'ai discuté il y a quelques heures avec des gens haut placé à Roland-Garros et ils m'ont posé la question justement. Or le court Simonne-Mathieu est beaucoup plus lent que le court Philippe Chatrier. Donc j'ai eu un petit peu de mal dans mes glissades. Il n'y a pas autant de terre battue dessus. Il est très sec. Il est un peu collant. On m'a dit que le plus rapide là-dessus, c'était 180 kilomètres heure. En fait, les balles étaient lourdes, elles étaient humides. Il y avait la poussière du court et ça ralentit la terre battue avec des échanges longs du coup.

Bonjour Stefanos. Félicitations pour cette victoire. Comment avez-vous pu échapper à la pression après avoir perdu le premier set ?

Pouvez-vous répéter la question ?

Oui je répète : comment avez-vous pu échapper à la pression après avoir perdu le premier set ?

J'ai pris un peu de temps. Je suis allé aux toilettes. J'ai essayé de réfléchir à ce qui s'était mal passé pendant le premier set. Cette pause m'a aidé. Je suis revenu prêt mentalement à lutter davantage. J'étais conscient de la situation dans laquelle je me trouvais. Et une fois que je me suis remis dans le bon état d'esprit, les choses semblent avoir été dans mon sens ! Avoir gagné le set suivant 6-0 m'a redonné la confiance. Après, il n'a pas voulu abandonner. Il s'est battu autant qu'il le pouvait. Mais c'est moi qui ai pris le dessus à la fin.

Félicitations ! Votre papa dit que c'est un privilège de vous entraîner et qu'il vous remercie de lui permettre de l'entraîner. Qu'en pensez-vous ?

C'est un grand honneur et un privilège pour moi de l'avoir à mes côtés. C'est un fantastique entraîneur. C'est un outil fabuleux dans une équipe. Parfois, il parle un peu beaucoup. Il ne peut pas s'en empêcher. Je le lui dis pas mal de fois. Les arbitres et juges se plaignent qu'il faudrait qu'il baisse d'un ton. Mais je pense qu'il faudrait qu'il contrôle un peu plus ses nerfs à l'avenir pour être plus mûr et ne pas trop parler. Parfois, c'est inutile. Ceci étant, c'est un homme merveilleux que j'aime et qui m'aime. On voyage ensemble depuis que j'ai 12 ans et je l'apprécie beaucoup.