Tennis. Roland-Garros - Quentin Halys défie Rune : "Ce soutien, ça me donne des ailes"
Le travail finit toujours par payer. Pour sa huitième participation au grand tableau de Roland-Garros, Quentin Halys s'est qualifié pour le troisième tour du Grand Chelem parisien pour la première fois de sa carrière. Ce mercredi, il a livré une performance solide face au Serbe Miomir Kecmanovic, avec un succès en quatre sets, 4-6, 6-3, 7-6(2), 7-5. Le 52e joueur mondial enchaîne deux victoires de suite pour la première fois depuis février et sa demie à Dubaï. Au meilleur des moments. Toutefois, en fan du Paris-Saint Germain, Halys espère ne pas jouer samedi en soirée contre Holger Rune.
Vidéo - Quentin Halys est au 3e tour de Roland-Garros 2025
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"Ça laisse présager de belles choses"
C’est la première fois que tu atteins le troisième tour ici. Tu as vécu des moments pas forcément évidents, notamment quand tu as dû repasser par les qualifications il y a quelques années. Est-ce que ça représente quelque chose après ces hauts et ces bas dans ta carrière ?
Oui, forcément. L’année dernière, j’ai perdu en qualif et je n'ai pas vu le tableau final. Être au troisième tour avec une belle victoire comme ça, avec un beau niveau de jeu fait extrêmement plaisir et donne encore plus de motivation pour la suite. Maintenant, il y a un troisième tour à jouer. Il faut rester bien concentré. Avec mon niveau d'aujourd'hui, ça me laisse présager de belles choses.
"Je suis à un classement où il faut accepter de perdre une fois sur deux"
Il y a eu cette super demi-finale à Dubaï sur dur et un moment plus difficile au début de la saison sur terre battue. Comment tu as réussi à ce niveau-là ? Tu t’es aussi fait les adducteurs à un moment. Comment tu es revenu ?
C'est toujours ce fameux classement où, finalement, je gagne un match sur deux. À Indian Wells, j'ai joué un match que je « devais gagner », j’ai perdu contre Alcaraz. À Miami, j'ai perdu contre Musetti. Depuis, j'ai joué que de super joueurs, que ce soit Darderi et même en Challenger, j’ai joué contre Navone. Je suis à un classement où il faut accepter de perdre une fois sur deux. Il y aura quelques semaines, comme ici ou à Dubaï, qui vont bien se passer.
C'est toujours un peu plus délicat, surtout quand on vient du circuit Challenger : l’année dernière, j'ai gagné beaucoup de matchs, mais en moins de victoires, je prends quasiment le même nombre de points, voire plus. C'est un rythme différent où on est amené à plus perdre. Mais mon niveau monte, à force d'affronter les tout meilleurs. Le fait d’avoir joué beaucoup de bons joueurs ces derniers temps m'a permis aujourd’hui de gagner et de pouvoir les regarder les yeux dans les yeux, même si on est amené à perdre régulièrement au classement auquel je suis aujourd’hui.
"Ce soutien... ça me donne des ailes"
Tu as joué sur le court 14 considéré comme un véritable chaudron, notamment pour les Français. Comment tu as vécu ça ? Est-ce que tu t’es senti porté ou pas plus que ça ?
Il y a une ambiance incroyable. Ce court est très, très bruyant. Ça lui a fait mal à certains moments, surtout dans les moments clés quand il n’était pas loin de gagner le troisième ni même le quatrième. Ça me donne des ailes, ça fait du bien un tel soutien. C'est dur de rester bien concentré, parce qu’il y a tellement de bruit et les gens sont tellement proches sur ce court, mais l'atmosphère est incroyable.
"La priorité reste ici, mais si je dois jouer samedi..."
Une question qui n'a rien à voir avec le tennis : la finale de la Ligue des champions t'intéresse ou te passe complètement à côté ?
Non, bien sûr, je vais la suivre avec grand intérêt. Je serai à 3 000 % derrière le PSG, moi qui suis abonné au PSG et qui vais régulièrement aux matchs. Malheureusement ou heureusement, je pense que je ne pourrai pas y aller, mais en tout cas, je serai forcément devant ma télé et je pousserai à fond.
Ça négocie ferme au niveau de la prod dans les vestiaires avec les organisateurs ?
Non, ça ne négocie pas, parce que la priorité reste ici, mais si je dois jouer samedi, j’espère ne pas jouer dans la soirée.