Tennis. WTA - Iga Swiatek : "Je ne sais pas si je pourrai traverser ça une 2e fois"
Embarquée dans une affaire de dopage rendue publique fin novembre, Iga Swiatek s'est faite quelques ennemis. Entre les provocations à répétition de Nick Kyrgios, les nombreux messages de haine sur le réseaux sociaux ou les poignées de main glaciales de Coco Gauff et Danielle Collins lors de la finale de United Cup, difficile de rester forte. La numéro 2 mondiale avait été suspendue un mois après un contrôle positif à la trimétazidine (TMZ). Ce médicament a été détecté en faible concentration dans un complément de mélatonine qu’elle consommait pour gérer son décalage horaire. Invitée dans le podcast de Caroline Garcia Tennis Insider Club, la Polonaise s'est longuement confiée sur sa vie dans le tennis, et évoqué la manière dont elle gère cette histoire.
Vidéo - Iga Swiatek, l'annonce de son cas positif au dopage
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"C'est difficile d'être traitée comme une menteuse..."
"C'était terrible à vivre. Je n'aime pas assez le tennis pour me mettre dans un état aussi mal, donc je ne sais pas si je pourrais traverser un moment aussi dur une seconde fois. Pendant deux semaines, je ne pouvais pas aller sur un court de tennis" a t-elle avoué plus d'un mois après l'annonce de son contrôle positif. "Mais je me sens en paix avec moi-même parce que je n'ai rien fait de mal. Après, c'est difficile de voir que presque personne ne ressent la même chose et me traite comme si j'étais une menteuse. J'ai lutté si durement ces dernières années pour réaliser mes rêves et j'étais rongée par la possibilité que les gens ne reconnaissent plus mes efforts et qu'ils me regardent différemment. Je me souviens que j'étais chez moi pendant les investigations et que de nombreuses personnes venaient me demander des autographes et prendre des selfies avec moi. Je me suis demandé s'ils feraient encore cela dans un mois, à la révélation de l'affaire."
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"Gagner Roland-Garros en 2020 ? Je ne comprenais même pas ce que cela signifiait"
La Polonaise a également parlé de tennis, et notamment de ce premier Roland-Garros remporté en 2020, à seulement 19 ans. Le début d'une grande histoire : elle en a remporté trois autres depuis. "J'étais super heureuse. Je me suis dit : "Ok, mon job est terminé, j'ai gagné un Grand Chelem". Mais c'était un peu chaotique. Pendant tout le tournoi, je ne m'imaginais même pas avec le trophée, mais sur la balle de match, toutes ces pensées sont venues. Je me suis dit : "Ok Iga, gagne ce dernier point et tu y penseras après" parce que si tu ne le fais pas, tu vas le regretter pour le reste de ta vie. Je l'ai gagné et j'étais vraiment heureuse et fière de moi. Mais je ne comprenais même pas ce que cela signifiait."
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