Tennis. Coupe Davis - Federer : "Clairement favoris avec Stan"

Un an après le sacre historique de la Suisse sur la terre battue de Lille, Roger Federer est de retour dans l'équipe de Coupe Davis pour un affrontement moins glorieux mais tout aussi important en match de barrage du Groupe Mondial face aux Pays-Bas, ce week-end à Genève. Et il n'est pas venu seul, car son compère décisif dans la victoire finale en 2014, Stan Wawrinka, est également de la partie après un an d'absence. Cela tombe bien pour Federer, qui tire beaucoup de confiance de la présence du 4ème joueur mondial, comme il l'a expliqué dans une interview avec le journal Suisse Blick : "Nous sommes confiants, car nous avons Stan dans l'équipe. Nous avons donc la même équipe que l'an dernier, celle qui avait remporté le titre. En plus, on joue dans une arène où on avait déjà gagné en quarts et en demi-finales l'année dernière, donc on est clairement favoris".

Federer est aussi revenu sur ses déclarations intervenues plus tôt dans l'année, où il avait expliqué que la Coupe Davis avait souvent été un fardeau pour sa carrière, dont il était enfin débarassé après sa victoire : "Oui, j'ai dit ça car on me posait toujours la question de savoir si j'allais jouer ou non la prochaine rencontre. La Coupe Davis rend tout incertain, on ne sait jamais où on doit aller jouer au prochain tour. Prenez Nadal par exemple, qui est au Danemark cette semaine. Nous, c'était à Genève cette fois, donc on a cette chance de pouvoir venir sans que ce soit compliqué". Et de continuer sur les difficultés liées à la Coupe Davis : "C'est difficile de jouer la Coupe Davis à fond, et en même temps de se battre pour la place de numéro 1 mondial, les Masters 1000 et les titres du Grand Chelem. Du coup, si on perd ne serait-ce qu'une finale à Dubai, on se fait critiquer. Je ne peux pas faire plaisir à tout le monde".

Malgré cette relation compliquée avec la Coupe Davis, Federer garde des très bons souvenirs de cette compétition, à commencer évidemment par la victoire en 2014. "Mes souvenirs de ce week-end à Lille sont très intenses, surtout avec mes problèmes de dos. Le dimanche précédent au Masters, je ne pouvais même pas courir. Même le dimanche de la victoire, j'ai une douleur dans le dos à 4-2 au premier set. Je ne savais pas si je pourrais finir le match, j'ai demandé qu'on dise à Stan de se préparer. Ensuite, je me suis dit de jouer agressif, d'éviter les longs rallyes... et puis j'ai joué de manière incroyable. Ensuite, le soulagement était énorme, l'athmosphère incroyable. La cérémonie à Lausanne, c'était de la folie", conclut-il.